par Au seuil de 2025, le paysage du recrutement et de la gestion financière se dessine sous l’influence de tendances marquantes. De la pénurie de talents à la nécessité d’une digitalisation accrue, les entreprises font face à des défis sans précédent. Une récente étude menée par Morgan Philips Group a révélé que 78 % des dirigeants d’entreprises prévoient d’intensifier leurs efforts de recrutement, tout en misant sur des compétences clés pour naviguer à travers un climat économique incertain. Dans ce contexte, la gestion financière doit également évoluer, avec un accent sur le pilotage de la performance et la gestion des talents, éléments cruciaux pour bâtir un futur solide.
Les tendances de recrutement en 2025 face aux défis économiques
Le recrutement en 2025 s’annonce comme un enjeu central pour les entreprises, marqué par une volonté d’attirer des compétences précieuses. Selon l’étude de Morgan Philips Group, une majorité significative de 78 % des entreprises s’apprête à recruter, reflétant une dynamique de croissance malgré les incertitudes économiques persistantes. Les priorités se dessinent clairement, avec 31 % des entreprises envisageant d’embaucher davantage que l’an passé et 41 % projetant des recrutements moindres. Ce contraste illustre la diversité des stratégies d’embauche mises en place, chacune dictée par des besoins spécifiques.
Une classification des volumes de recrutements
En se penchant sur les volumes de recrutement, on constate des différences notables au sein des entreprises interrogées :
- 23 % envisagent d’embaucher de 1 à 10 collaborateurs;
- 18 % prévoient de recruter entre 11 et 50 personnes;
- 15 % expriment un besoin de 51 à 100 employés;
- 7 % comptent sur l’ajout de 101 à 300 postes;
- 6 % planifient 301 à 500 nouvelles recrues;
- 9 % aspirent à recruter plus de 500 personnes.
Cette pyramide des besoins en talent illustre la diversité des ambitions des entreprises tout en soulignant l’importance des fonctions stratégiques, notamment dans le commercial, l’informatique et la finance, où la concurrence pour attirer les meilleurs profils s’intensifie.
Évolutions des compétences et priorités sectorielles
Analysant les spécificités des secteurs, la demande en compétences se focalise sur les fonctions commerciales, où 37 % des entreprises cherchent à embaucher, suivies par la finance et la comptabilité (25 %) ainsi que l’informatique et la cybersécurité (25 % également). À cela s’ajoutent des recrutements prévus dans le marketing et le digital (24 %), l’industrie (19 %), ainsi que dans la gestion de projets (17 %). Les entreprises font donc face à un défi majeur : attirer des talents dans des domaines clés pour assurer leur pérennité et leur croissance.
Canaux de recrutement diversifiés : stratégies gratuites et payantes
La manière dont les entreprises envisagent de recruter évolue également. Les canaux utilisés pour le recrutement en 2025 indiquent une diversification notable. Les job boards et les plateformes en ligne représentent un outil incontournable pour 27 % des entreprises, suivis par les cabinets de recrutement à 24 % et le réseau personnel à 21 %. La stratégie de cooptation commence également à prendre de l’ampleur, avec 22 % des entreprises souhaitant mettre en place des systèmes de recommandation internes. En parallèle, 15 % des recrutements devraient se faire à travers des contrats d’alternance ou des stages, soulignant ainsi l’intérêt croissant pour la formation de jeunes talents.
Les défis croissants de la pénurie de compétences
Alors que 2025 se profile, le marché de l’emploi se heurte à des défis critiques, notamment la pénurie de compétences qui figure en tête des préoccupations des entreprises. 29 % des dirigeants soulignent ce problème, suivi par la concurrence pour attirer les meilleurs talents (23 %). Pour répondre à ces enjeux, 22 % des entreprises mettent l’accent sur l’attraction de nouveaux talents, tandis que 20 % se concentrent sur la fidélisation des employés existants. Ces priorités illustrent une volonté de développer des stratégies de gestion des talents adaptées à un environnement en constante évolution.
La gestion stratégique des ressources financières en 2025
À l’heure où le recrutement représente un enjeu crucial, les directions financières se doivent également d’adapter leurs stratégies. En 2025, les défis économiques et technologiques exigent une attention particulière à la performance financière. Le pilotage de cette performance, en lien direct avec la gestion des ressources humaines, est devenu une priorité pour 56 % des dirigeants financiers, exprimant une perspective optimiste quant à la croissance de leur entreprise.
Investir dans la digitalisation : une nécessité
À la lumière des transformations attendues, 45 % des directions financières manifestent leur intention d’investir dans des solutions digitales, indispensable pour accompagner leur progression. Cette digitalisation doit être intégrée dans une démarche globale, permettant ainsi une meilleure gestion des ressources et des talents.
Une conscience accrue des enjeux RSE et de performance
Sur le front des enjeux de responsabilité sociétale des entreprises, on constate un intérêt marqué pour intégrer ces valeurs au cœur même de la stratégie financière. En effet, l’engagement envers la RSE a significativement progressé, marquant un bond de 15 points en deux ans. Cela reflète le désir croissant des entreprises d’intégrer des considérations environnementales et sociales dans leurs modèles d’affaires.
Le pilotage de la performance et ses enjeux
La gestion du pilotage de la performance se décline en plusieurs axes stratégiques. Les dirigeants financiers doivent axe leur attention sur l’amélioration des modèles de performance, la gestion du cash, et la contribution aux stratégies de développement d’entreprise. Ces éléments sont cruciaux pour permettre une résilience face aux incertitudes externes, qu’elles soient politiques ou économiques. À ce titre, la cybersécurité apparaît aussi comme un défi majeur, à la fois comme risque et comme opportunité d’investissement dans des systèmes fiables.
Les perspectives d’évolution au-delà de 2025
En analysant le futur du recrutement et de la gestion des ressources dans les entreprises, il est judicieux d’explorer trois mondes alternatifs. Ces projections aident à envisager des scénarios variés tenant compte des évolutions technologiques, environnementales, et sociopolitiques.
Un monde technologique en constante évolution
Dans le premier scénario, un monde fortement technologique, où l’intelligence artificielle et l’automatisation dominent le paysage des ressources humaines. Chaque aspect de l’embauche et de la gestion des talents pourrait devenir ultra-connecté, rendant les processus plus efficaces mais également plus complexes en termes d’interactions humaines.
Un monde tourné vers la RSE et l’écologie
Le second scénario envisage une intégration poussée des objectifs de développement durable, avec des entreprises agissant en tant qu’acteurs du changement social. Dans ce cadre, la consommation éthique gagnera en importance, redéfinissant les attentes des employés et des consommateurs.
